Depuis mon arrivée en Belgique en 2004, je n’ai pas dérogé à ma personnalité. Celle qui me pousse en permanence à matérialiser mes convictions sur le terrain. J’ai été et je suis encore fortement engagé sur le terrain associatif. À l’université Saint-Louis mais aussi dans la lutte pour un mieux-vivre ensemble et pour une citoyenneté ouverte à partir de l’histoire et de la mémoire entre la Belgique et l’Afrique. Cet engagement, je le mène encore au sein du Collectif Mémoire Coloniale et Lutte contre les Discriminations. Et enfin, je n’oublie pas mes origines. Avec des ami-e-s belges, français, américains et togolais, nous sommes engagés sur le terrain social depuis 2008 à travers l’association Goto Togo. Nous intervenons en faveur de jeunes filles de 10 à 16 ans victimes de prostitution enfantine, de gangs et de déstructuration sociale. Je suis également un militant qui lutte pour une Afrique libre, débarrassée de dirigeants corrompus, dictatoriaux et des prédateurs internationaux qui la maintiennent dans une situation de vassalité extrême au détriment des populations.
Pourquoi ai-je finalement décidé de m’engager chez Écolo ?
Parce que j’ai toujours été convaincu de la nécessité de s’engager sur son lieu de vie,
Parce que je suis convaincu que la politique est une mission confiée par les citoyens et non un métier pour faire carrière,
Parce que je suis convaincu que le dérèglement climatique et la destruction de l’environnement constituent une menace existentielles pour la planète,
Parce que je suis convaincu que les les classes sociales défavorisées, les territoires et les pays pauvres et exploités sont ceux qui payent le prix du dérèglement climatique alors qu’ils en sont les moins responsables,
Parce qu’il n’y a pas de justice climatique sans justice sociale,
Parce que, après la surproduction et la surconsommation, il est temps de faire le choix des équilibres entre l’humain et l’environnement naturel,
Parce que l’écologie politique porte dans ses fondements la lutte contre les inégalités, la défense des droits des minorités,
Parce que l’écologie politique défend au niveau international le multilatéralisme, la souveraineté et l’autodétermination des peuples, y compris les peuples dominés,
J’ai fait le choix d’ECOLO pour un engagement politique cohérent avec mes valeurs.
Enseignant en contact permanent avec des jeunes, je connais l’urgence du renouvellement de la citoyenneté dans un nouveau cadre politique. Issu d’une famille pauvre, je suis lucide sur les opportunités que nous apporte la transition écologique, sociale et démocratique : la meilleure voie pour construire une société de progrès, d’égalité, de respect, saine et épanouie dans les limites des ressources de la planète.