Femme Marseille,
Serait-ce demain la veille,
Que je pourrai t’étreindre,
Et enfin cesser de geindre.
Depuis les pleurs de Boli,
Mon amour pour toi est resté une folie,
Passion immodérée pour toi, femme métissée,
Qui s’étend au bord de la méditerranée.
L’envie de te connaître hante mes nuits,
Ce désir inassouvi depuis trop longtemps,
Comme un liquide coule lentement,
Et mouille ma chair dans mon lit.
J’imagine la phosphorescence de tes couleurs,
Le mistral dans toute sa douceur,
Le vélodrome et sa clameur immortelle,
Car chaque nuit Marseille, je ne rêve que de toi ma belle.
SOIRESSE NJALL KALVIN, le 2 août 2009