Les Africains aiment donner le bâton pour se faire battre. A six mois de la coupe du monde en Afrique du sud, le bus des Eperviers du Togo a été mitraillé par les rebelles du FLEC (Front de Libération de l’Enclave du Cabinda). Il faut d’abord noter le caractère salaud de l’attaque: des cons pour des raisons internes à l’Angola s’attaquent à un bus comprenant des joueurs étrangers. Pour ne rien arranger à l’histoire, les dirigeants du football africain n’ont fait preuve d’aucune psychologie. Ils se sont comportés comme de véritables goujats. Voulant coûte que coûte justifier le maintien de la compétition malgré ce drame qui a fait 3 morts et 7 blessés, ils commencent par accuser le Togo. Sans adresser aucune marque de sympathie vis-à-vis du peuple togolais, un illuminé de porte-parole a le toupet de dire que le Togo ne devait pas selon le règlement passer par la route. Il y a dix jours de cela, le ministre de l’intérieur angolais affirmait pourtant le contraire! “Les frontières sont sécurisées” disait-il. Et comme les dirigeants du football ne connaissent pas le mot vergogne, ils osent menacer le Togo de suspension et d’amende pour faire pression afin que le Togo joue! M. Constant Omari sans aucune honte s’est chargée de la sale besogne.
Nous venons encore de prêter le flanc à ceux qui vont dire que l’Afrique n’est pas capable d’organiser un évènement important. On avait cessé d’organiser la CAN dans les grands lacs à cause de l’instabilité depuis la CAN dans l’ex Zaïre en 1974. On a voulu redonner une chance à cette région par l’intermédiaire de l’Angola et voici ce qui arrive. Il ne faudrait plus organiser d’évènement d’ampleur là-bas tant que toutes ces petites rebellions persistent. On a vu des rebellions sauvages et bêtes dans toute l’Afrique mais celle des grands lacs et d’Afrique centrale ont particulièrement atteint le summum de la bêtise!
M’enfin !