BILAN DE LA COUPE DU MONDE: LES AFRO-PESSIMISTES MORDENT LA POUSSIERE, SUR LE TERRAIN: LES ARTISTES GAGNENT ET LES BOUCHERS PERDENT

HONTE AUX AFRO-PESSIMISTES ET RACISTES DE TOUS POIL

La nation arc-en-ciel a rayonné durant les quatre semaines de cette Coupe du monde 2010. Son bon déroulement a donné tort aux pessimistes pour qui le choix de l’Afrique du Sud était une erreur de casting.   Qui a dit que l’Afrique était incapable d’accueillir avec beaucoup de talent une Coupe du monde ? Depuis le 11 juin, l’Afrique du Sud a fait mentir tous les jours les oiseaux de mauvais augure qui prédisaient une organisation chaotique. Elle a surtout fait mentir les grands médias occidentaux et des afro-pessimistes de toutes sortes qui, à la veille du démarrage de la grand-messe du football, avaient décidé de présenter l’Afrique du sud et l’Afrique en général sous son mauvais jour.

Dire que l’Afrique pouvait faire quelque chose de bien leur faisait très mal. Ils n’arrivaient pas à le concevoir. Aujourd’hui, toute l’Afrique peut être fière par le travail réalisé par l’Afrique du sud. Les matchs se sont déroulés dans des stades ultramodernes ; l’équipement technique est à la hauteur des normes de la compétition ; la montée satellitaire qui distribue les images à travers le monde a été sans faille et la gestion de la sécurité à l’intérieur et en dehors des stades a été si l’on en croit la Fifa, parfaite. Elle a même annoncé que cette compétition arrivait troisième en termes de remplissage des stades avec plus 2 300 000 spectateurs derrière Allemagne 2006 et Etats-Unis 1994 qui a culminé à près 2 600 000 spectateurs.

Ceux qui disaient les Africains incapables doivent se rétracter. On entend encore une minorité d’entre eux aux relents racistes affirmer que ce succès est dû au travail de la petite minorité blanche. Cette coupe a été octroyée et organisée sous des dirigeants noirs, métis, indiens et blancs. C’est donc un faux débat. Sepp BLATTER, le président de la FIFA ne s’y est d’ailleurs pas trompé en affirmant que l’Afrique peut être fière du travail accompli.

 

SUR LE TERRAIN: LES BOUCHERS ONT PERDU, LES ARTISTES ONT GAGNE

S’il est vrai qu’en terme de jeu l’édition sud-africaine n’est pas extraordinaire, la finale a cependant envoyé un message clair au monde du football. Le football a besoin de jeu et d’initiative technique et non de violence sur le terrain. J’aurais été choqué si les bouchers et karatéka hollandais avaient gagné. On ne doit pas venir sur un terrain de football avec un plan prémédité qui est celui de détruire physiquement l’adversaire. Le plus paradoxal dans cette histoire, c’est que le jeu espagnol qui est aussi celui de Barcelone leur a été appris par un Hollandais qui a révolutionné le milieu avec son football total dans les années 1970: JOHAN CRUYFF! Ce dernier ne s’est d’ailleurs pas privé de critiquer vertement l’équipe hollandaise après la finale.

 

EQUIPES AFRICAINES: LES EQUIPES DES PAYS DIRIGES PAR DES DICTATURES N’IRONT JAMAIS LOIN

Je dis tout simplement un grand bravo au Ghana où le football est dirigé sainement sans interférence politique. Cette équipe ira loin. Honte au Cameroun et au Nigeria où la gestion du football ressemble beaucoup à celle du pays. Une gestion dictatoriale où les joueurs et le coach très souvent préfèrent avoir la confiance des hommes politiques plutôt que celle de leurs partenaires. Des pays où l’improvisation est érigée en loi dans tous les domaines et malheureusement dans le football aussi.

En 2014, nous irons chez nos cousins brésiliens. Il fera très chaud et ça nous convient bien!